La Nuit Des Intrigues ! [Event Mai]

Fate Apocalyptic Mageia

C’était un jour comme un autre pour la métropole de Tokyo ... Enfin comme un autre ... Comme un autre depuis que le dôme empêche toute sortie. Le soleil commençait à peine à éclairer de ses premiers rayons la douce ville, quand une chose assez étrange se déroula aux quatre coins de la ville. Devant chaque maison, chaque appartement, pour chaque personne ... Se trouvait un petit colis ... Celui-ci n’était pas bien gros.

Lorsque vous l’ouvrez, vous y trouvez des masques de Carnaval vénitien et surtout une lettre écrite à la plume :

« Chers Amis, participants de la Guerre Sainte et autres intrigants,

Je me présente humblement à vous à travers cette lettre, qui j'espère vous parviendra ; je me nomme Lorelei, et je suis celle qui veille à la bonne organisation de cette guerre du Graal.

Vous êtes conviés par la présente missive à la grande soirée organisée au Crépuscule du premier jour du mois de Mai. Sous les lueurs orangées du soleil couchant, nous nous adonnerons à un grand moment de danse et de réjouissances fêtant le départ de cet évènement qui a bouleversé nos vies à tous. Quelle que soit votre origine, quels que soient vos objectifs, nous espérons à travers cette commémoration très spéciale réunir le temps de festivités les cœurs qui battent au sein de ce monde qu’est le nôtre.

Vous trouverez, joint à courrier, un masque qui vous permettra d’être dissimulé aux yeux de tous et de n’être plus qu’un invité, comme si la guerre n’existait pas. Il est la preuve que je veille avant tout à votre sécurité à tous ! Ne soyez pas réticents, j’ai également mis tous mes efforts dans la confection de ces masques pour en faire d’élégants déguisements.

Parez-vous de vos plus beaux atours, j’exige de chacun d’entre vous une tenue des plus chics pour que la soirée symbolise la beauté en chacun de nous !

Votre très chère hôtesse de la Guerre du Graal Lorelei »

La nuit commençait enfin à tomber sur Tokyo, la pénombre envahissait peut à peu les ruelles de cette belle métropole. Toutes les ruelles ? Non.

Au manoir de Lorelei , les lumières battaient de son plein , cet endroit autre fois lugubre était éclairer par des spots lumineux tel un plateau de télé , on y voyait comme s'il faisait plein jour , tout le jardin était éclairée , des spot bouger de droite à gauche sur la face de la maison et la musique quelques peut classique battait l’ambiance dans la résidence .

Un peut plus loin devant le portail, une jeune soubrette vous attendez devant le portail, celle-ci ne portait pas de masque et vous souriez tout en vous faisant signes d’avancer vous disant d’un ton agréable :

« Bienvenue parmi nous, je vous en priez allez rejoindre les autres pour la soirée.»

Elle vous souriait agréablement vous montrant de la main le manoir , manoir qui avait l’air d’être rempli de personne prêter à s’amuser ou non dans cette soirée ...

Les Participants :

- Allan Quatermain
- Johann Georg Faust
- Yoko Yamasuka
- Shido Emiya
- Sherlock Holmes
- Napoléon Et Warren
- Lorelei

La Nuit Des Intrigues ! Des Gens
Fiche Technique

Venant à ce faire déposer en taxi, le vieux gentleman britannique vint ainsi à rejoindre l'une des plus sublime bâtisse de la région. Illuminé de mille feux, tel un phare dans la nuit, un véritable défilé de voitures venait ainsi à une à une s'arrêter quelques instant devant cette imposante structure. S'arrêtant alors, tendant le prix de sa course à son chauffeur, l'Archer vint à sortir de l’habitacle, puis s'approcha de la grille.

Là, se tenait un jeune femme, vêtue telle une domestique. S'en approchant alors, puis venant à se faire prié de rentrer, le vieux homme s'avança tout en ajustant son masque au niveau de son visage.
De couleur pourpre, cachant le haut de son visage, l'homme dans un somptueux costume s'avança donc parmi les premiers invités déjà en place. Sans un mot, il s'approcha de ce qui s’apparentait être le bar, puis, demanda poliment au tenancier un verre de whisky.

...

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Invité

Intrigue et amusement

Une fête un bal ? Cela faisait tellement longtemps ! Il y avait une éternité que je n’avais participé à une chose de ce genre ! Cela serait tellement distrayant ! La fête était organisée par une certaine lorelei. Hum, je ne la connaissais pas. Qui est ce que c’était celle là ? Elle organisait la guerre du saint graal par contre. Ah oui ce fameux conflit inutile dont j’avais eu vent lors de ma renaissance.

Cela me faisait rire. Pourquoi étaient-ils tous si motivé par cette chose ?

Mais bon ce n’était pas le sujet aujourd’hui. C’était maintenant l’heure d’un bal costumé avec des maques !

Préparant un costume blanc comme une habitude histoire d’aller avec le masque blanc que l’on m’avait offert. Au moins cette Lorelei avait plutôt bon gout. Je me demandais à quoi elle ressemblait. Si ça se trouve c’était une personne magnifique.

Avec mon éternelle canne, je marchais tranquillement en direction du manoir de ce qui semblait être une dame. Il y avait des signes qui ne trompaient pas dans l’organisation du jardin. Où alors c’est que mes connaissances étaient devenues bien bancales.

Alors que je me rapprochais de la porte que je regardais ces étranges lumières. Comme c’était bien curieux. Le monde avait vraiment évolué en quelques siècles. La technologie était vraiment devenue formidable. J’en connais de mon époque qui crierait à l’hérésie hahaha.

Alors que je m’approchais du portail je vis une jeune soubrette. Elle était très ravissante. Une jolie personne, cette lorelei savait bien s’entourer.

Alors qu’elle me souriait, elle m’indiqua le chemin à suivre tout en souriant.

« Bienvenue parmi nous, je vous en priez allez rejoindre les autres pour la soirée.»

Evidemment c’était impossible. Cette soubrette était trop ravissante pour que le quitte encore.

Posant un genou à terre devant elle, je pris doucement sa main pour y laisser dessus un tendre baiser.

Mademoiselle. Il serait intolérable non… ce serait un crime de ne point saluer une personne comme vous.

Laissez moi vous remerciez d’aujourd’hui éclairez ma journée par la beauté et votre prestance telle la flamme douce et généreuse à suivre dans ce crépuscule prémisse d’un sombre avenir.

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Identité: Inconnue
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Combinaison noire moulante, Masque de carnaval noir.

Narration | Yoko | Autre Ennemi | Autre Neutre | Autre Ami

Aujourd'hui j'étais tranquillement en train de m’entraîner avec d'autres Cursed que me parviens une lettre. Je l'ai alors lue. Comme elle s'adressait à tous les cursed je l'ai fait à voix haute bien entendue... Un bal masqué? Pour les débuts de la guerre? Je pris mes précautions histoire de ne pas aller droit dans un piège idiot.

Malheureusement tout laissait à croire que c'était à piège même pour les supérieurs. La guerre vient à peine de commencer. Toutefois pour ne pas faire perdre le face à l'église ils ont demandé à ce qu'un groupe jugé invincible y aille donc le gratin plus moi et un autre aux pouvoirs quasi similaires aux miens.

On avait pour ordre de se faire beau mais cette combinaison ne veut pas se retirer... Le plus énervant c'est de se laver au travers de cette truc magiquement collée à moi depuis qu'on est sous le dôme. Je test toute sorte de vêtements mais ma garde robe faite que de cuir n'aide pas forcément au choix de la tenue distinguée. Je suis presque sur le point d'abandonner quand soudain je me vois en combinaison et directement c'est pas si mal que ça. Je met le masque et sort ainsi. La personne qui m'accompagne me répond alors.

C'est une blague? Tu va pas y aller comme ça? On t'attends depuis maintenant 30 minutes et tu choisis ta combinaison de toutes tes tenues?

Secret de fille tu verras ils seront tous subjugués.

Je lui fais un clin d’œil qu'il se retourne gêné mais par contre je tends plus à croire ce que lui dit que l'inverse. On arrive à la limousine mais celle-ci est pour nos dirigeant. Nous deux on a les moto... Vous savez celles qui doivent se mettre devant les roquettes visant la limousine? Bref ça devrait bien se passer si la lettre ne ment pas donc bon.

Peu de temps après nous arrivons. C'était pas très loin et l'ambiance était vraiment à la fête bourgeoise. Les soubrettes, le jardin taillé jonché de fleurs aux senteurs variées. Même l'arrivée au couché de soleil sonne comme un goût de luxe. Je descend de ma moto et aide les hauts gradés du clergé à descendre. Amélia n'a pas mis de masque, son bandeau lui suffisait et c'est peut être pour ça qu'elle ne m'en a pas tenu rigueur pour la combinaison. Je suis plutôt heureuse de lui ouvrir la porte.

On arrive devant la grande porte du manoir et nous présentons les invitations. Évidemment les armes ne sont pas autorisées donc on en a pas pris du moins en apparence.

Nous entrons alors dans la grande salle correspondant au hall d'entrée et il y eut comme une vision d'horreur devant moi. Amélia me demande ce que je vois. Ce à quoi je lui répond en regardant les dizaines ou plus de "servants".

L'enfer madame.

J’avais reçu cet drôle d’invitations dans ma boîte aux lettres. Elle parlait d’un bal qui allait avoir lieu pour fêter le lancement de la guerre sainte. Mais ... En quoi un événement aussi dramatique justifiait il une fête comme celle-ci.

Je décidais donc de me mettre sur mon trente et un, vêtue d’un costume de soirée noir et de belle chaussure, on aurait pu croire que je me dirigeais à un mariage vêtu de cette façon. J’avais l’impression que cette tenue ne m’allait absolument pas, on aurait dit ... Un pingouin !

Je soupirais doucement et sortis de la maison me dirigeant vers ce fameux manoir. Le chemin fut assez long, visiblement le manoir n’était pas à côté de chez moi. Je mettais le masque qui m’avait était offert, celui-ci avait un mélange de plusieurs couleurs, du bleu et du noir, laissant transparaître mes yeux perçant à travers. Ma tignasse quant à elle cachée quelque peu le masque.

Je pouvais voir à l’entrée deux soubrettes chaqu’une d’un côté de la grille d’entrée, elle était visiblement là pour nous accueillir, je souriais à celle se tenant à ma droite pour la remercier de sa bienveillance, tandis que celle de gauche était occuper avec une bien étrange personne.

Une personne tout de blanc vêtu, on aurait dit un prince charmant habiller comme ça ... Ou plutot a un compte des plus loufoques dans les histoire pour enfant . Je regardais la scène au loin sans trop les déranger, la personne avait l'air de faire du gringue à la jeune femme, qui elle était bien gêner. Je soupirais doucement et m’approchai de la personne lui attrapa gentiment le poignet :

« Excusez cette personne mademoiselle, il a certainement du mal à se contrôler face à votre beauté, mais ne vous inquiétez plus, vous pouvez reprendre votre activité tranquillement. Je me charge de l’emmener à l’intérieur pour que nous profitions pleinement des activités à l’intérieur.»

Je tirais doucement son bras tout en souriant à la jeune femme, celle-ci reprenait, ces salutations et sa bienveillance tel une androïde, après quelques pas nous situant au beau milieu de l’allée centrale, je lâchais le bras de cet homme et lui dit :

« Ne dérangez pas trop les serveuses monsieur, vous pourrez finir en prison pour moins que ça.»

Je lui souriais doucement et me grattai la tignasse avant de dire :

« Je suppose que vous aussi vous avez inviter par cette Lorelei ... Dites moi est que vous la connaissez ? Malheureusement, je ne sais absolument pas qui elle est ni ce qu’elle nous veut ...»

Je me grattais le menton à la recherche de réponse tout en regardant mon interlocuteur.

Absorbé par le journal du matin qui n'annonçait aucune nouvelle véritablement digne d’intérêt pour la passion du détective aux énigmes,même dans la rubrique des messages entre lecteurs ou espions. Sa mine resplendissait d'un dédain sans pareil, l’oisiveté encore et toujours, les japonais ne pouvaient pas s'adonner à plus de criminalité ou du moins à de l'imagination transcrit à la réalité. Sherlock Holmes étaient tellement exaspéré par la platitude des événements, qu'ils se cultivaient par la voie des ouvrages papiers mais également grâce aux jeux vidéos. Il jonglait ainsi avec ses promenades quotidiennes, longues marches pour lui revigorer l'esprit et peut-être être le témoin d'un phénomène inexplicable aux premiers abords.

D'un élan peu élégant, Haruka déboula dans la salle de séjour en agitant vivement une enveloppe d'un cachet distingué. Sans mot dire, le servant tendit la main d'une façon impérieuse à l'encontre de sa master, cette dernière la lui donna avec une expression légèrement bougonne. Elle désirait sans nul doute être la première à examiner plus précautionneusement la lettre selon ce les enseignements qu'elle avait pu tirer de Sherlock, en effet pour le défunt chaque objet devait être minutieusement détaillé et analysé. L'écriture manuscrite d'un tel raffinement amenait à la première déduction que l'auteur n'était autre qu'une femme, ensuite à l'aide du filigrane, il était aisé de savoir qu'ils étaient en présence d'un papier plutôt chic. Le parfum qui s'en dégageait lui rappela sans sourciller l'excellent effluve de Lorelei, il ne put s'empêcher d'esquiver un sourire de satisfaction.

Tandis qu'Haruka contemplait les méthodes d'observation du détective hors du temps, la lettre corrobora ses soupçons, elle conviait les détenteurs de cette missive à célébrer les prémisses de la guerre en participant à un bal masqué. Sherlock leva les yeux au ciel à l'image d'un fête mondaine pompeuse, bien qu'il ne doutait pas que la coordinatrice mijotait un tour. Enthousiaste, il sortit de la demeure en trombe, laissant son master penaude en plein milieu du salon, s'engouffrant dans plusieurs magasin pour se dégoter un smoking approprié.

Au soir du bal, il se fit le plus ravissant possible en s'habillant avec le plus grand soin possible de son costume sombre, composé d'une chemise noire, d'un veston gris et d'une veste de costume noire accompagné d'un pantalon du même ton. Il surmonta son papillon blanc autour de son col d'une broche dans un écrin d'émeraude, d'une rose immaculée à sa poitrine et de sublimes gants. Ce n'était pas la première soirée bourgeoise à laquelle il avait été invité, il savait donc plus ou moins à quoi s'attendre généralement les hôtes notamment les exigences des aristocrates british. Parfois d'humeur de félin propre sur lui, il appréciait renvoyer une impression d'homme élégant aux personnes avec lesquels ils interagiraient. Appliquant son masque offert gracieusement par Lorelei, d'un mélange de pigment à la fois doré et jais, s'harmonisant avec sa tenue bienséante.

Une heure s'écoula avant que le limier atteignit le manoir dans lequel il avait eu une conversation divertissante avec la passionnante homoculus dont la mémorisation n'était plus à prouver. Il s'avança d'une démarche neutre comme à son habitude en usant de sa canne en direction des deux servantes accueillant les invités. Les jeunes femmes sourirent au détective qui ne prit pas la peine d'imiter le même geste, se contentant de présenter son carton d'invitation à l'une d'entre elles. Il les remercia silencieusement en baissant légèrement son haut de forme de façon respectueuse, se rapprochant de l'entrée. En chemin, il rencontra deux hommes plutôt élancés en pleine discussion, il les occulta pour s’engouffrer dans l'ancienne bâtisse redécoré pour l’occasion. Les parois lugubres s'étaient métamorphosés en de somptueuses boiseries, un parquet vernis, et un réaménagement drastique.

Sherlock déambula dans le grand hall, scrutant de son regard de rapace les autres invités autant par exercice que curiosité alors qu'il s'adossait au pilier près du bar.

(HRP:

Image de Sherlock Holmes de Fate Orchestra par Tooaya:

)

En voilà un plan galère... A peine avions nous réussi à nous trouver un logement décent Napoléon et moi pour profiter du repos des braves que nous étions conviés à une petite sauterie de bourgeois, invitant les participants à la guerre à une grande soirée dansante en mode masques, mystères, Venise, tout ça tout ça. Quel ennui... Sauf que bien sûr, Archer ne voyait pas les choses ainsi. En tant qu'Empereur, en tant que gentilhomme disait-il, il lui était impossible de refuser une telle invitation, avec un thème aussi surprenant qu'amusant ! Génial, franchement, génial. Nous avions donc passé l'après midi à faire les boutiques pour pouvoir disposer de tenues adaptées à une ambiance distinguée, et entre mon malaise à l'idée de me retrouver au milieu d'aristos en tout genre dans une tenue que je n'étais pas habitué à porter et l'extravagance de Napoléon qui regardait tous les costumes de couleurs diverses et variées, je sentais que nous ne passerions pas inaperçus. Finalement, j'avais opté pour costume deux pièces de couleur blanche, le plus simple possible (Archer avait bien insisté pour dire que cela mettait mieux en valeur ma chevelure que le noir...), tandis que mon servant opta pour un trois pièces aux tons beiges. Nous quittâmes la boutique, parés de nos habits de cérémonie, et prîmes nos masques à l'appartement, avant de rejoindre ce fameux manoir où devait se dérouler la cérémonie. La nuit était déjà tombée, on pouvait entendre au loin les clameurs des participants alors que nous approchions de la bâtisse. Le parc de la propriété était soigneusement entretenu, signe qu'une présence l'occupait en temps normal. Les décorations, nombreuses, ne laissaient aucun doute sur notre destination. A l'entrée, deux jeunes femmes en tenue de domestiques étaient d'ailleurs affairées à accueillir les arrivants. Je m'inclinai respectueusement avec une expression souriante mais timide, ne provoquant aucune autre réaction chez ces dernières que de me demander mon invitation. Grommelant du peu d'effet de mes charmes, je leur tendis le carton, et elles hochèrent la tête, libérant le passage.

"Cette fête a intérêt à en valoir la peine. Tu m'as trimballé ici de force, et clairement ça n'a pas l'air d'être le genre de fête que j'apprécie."

Depuis que je connaissais Warren, je crois que je ne l'avais pas entendu une seule minute sans qu'il n'ait une raison quelconque de se plaindre. S'il avait une personnalité de battant en temps normal, lorsqu'il avait décidé que quelque chose l'ennuyait, il se comportait comme un véritable enfant. C'est pour cette raison que j'avais décidé de l'amener à ce bal auquel nous étions conviés. En plus de la perspective de passer une soirée fort agréable, je lui offrais une chance d'apprendre à se comporter en société, à faire attention à ses paroles, à danser comme un gentilhomme... Peut être même à séduire ces dames si l'occasion se présentait ? Mais pour le moment, je me contentais de pouffer de rire à chaque fois qu'il se plaignait de ses chaussures qui lui serraient la pointe des pieds. Nous arrivâmes face à deux charmantes créatures aussi froides que la glace et leur teint d'albâtre, qui nous prièrent de rejoindre la soirée qui se déroulait dans l'intérieur de cette charmante bâtisse. On aurait pu croire qu'elle avait été construite de mon temps, il y avait un peu de style de mon époque dans ces colonnes et ces façades. J'observai un instant ce spectacle qui s'offrait à moi, ignorant les bêlements de mon master, puis nous poussâmes les portes, entrant dans un grand hall où déjà de nombreuses personnes, vêtues de la même manière avec leur masque de carnaval étaient déjà à la fête, discutant dans une ambiance bon enfant. Je jurai voir au loin des instruments de musique classique, mais surtout la salle était parée de dorures et de moults buffets de victuailles, garantissant aux convives de passer un moment des plus délicieux. Un grand sourire se dessina sur mes lèvres.

"Mon cher Warren, tu ne regretteras pas d'être venu, crois moi."

C’était enfin le jour tant attendu pour moi, le jour du grand bal ! Je me réveillais comme à mon habitude grâce à l’aide de mes amis les oiseaux, ceux-ci s’amusaient à chanter leur répertoire juste sur le rebord de ma fenêtre. J’ouvrais donc doucement les paupières et me mit assise dans mon lit tout en me mettant à bâiller de tout mon être, accompagnant le tout par un étirement des plus distingué.

Je levais mes draps puis sortis mes jambes du lit, je me mis à courir vers la salle de bain ou je me déshabillais pour me jeter dans le bain chaud que l’une des servantes avait préparer juste avant mon réveil, l’eau du bain arriver jusqu’au niveau de mon cou ne laissant que ma tête sortir de celle-ci, la mousse recouvrant quant à elle tout mon corp.

Je soupirais de plaisir et me laisser aller quelques instants me détendant ainsi. Je levais mes draps puis sortis mes jambes du lit, je me mis à courir vers la salle de bain ou je me déshabillais pour me jeter dans le bain chaud que l’une des servantes avait préparer juste avant mon réveil, l’eau du bain arriver jusqu’au niveau de mon cou ne laissant que ma tête sortir de celle-ci, la mousse recouvrant quant à elle tout mon corp. Je pris la serviette que la servante me tendait et m’essuya chaque partie du corps avant de revêtir ma tenue habituelle. Je n’allais pas encore m’habiller pour le bal avant tous ça, il fallait préparer !

Je faisais venir toutes les homonculus dans le hall d’entrée, nous étions facilement une bonne vingtaine de disposer à travailler pour cette soirée. Je descendais les marches et commençais à leur énoncer les différentes tâches à accomplir :

« Mesdemoiselle, comme vous n’êtes pas sans le savoir, une grande fête aura lieu ce soir dans nos murs. J’aimerais que vous rendiez l’endroit aussi beau que vous le pouvez ! Nettoyez chaque recoin du manoir et du jardin. Je veux que nos hôtes n’ai absolument rien à redire à cette fête !»

Les homonculus acquiescèrent toute d’un oui de la tête, certaine se dépêchèrent d’installer de la lumière dehors ainsi que de rendre élégants les nombreux buissons du jardin. D’autre quant à elle s’atteler aux nettoyages intégraux du manoir et a l’installation du hall d’entrée pour la fête de ce soir. Pour les dernières quant à elle s’activer en cuisine pour préparer les mets les plus délicats et raffinés possible sous mon commandement direct.

La journée passée à une vitesse folle et tout était prêt pour ce soir ! Il ne restait plus qu’a nous préparer nous ! Je tapotais des mains avec douceur tout en disant :

« Les filles ! Vous avez fait de l’excellent travail tout est parfait ! Allez vite mettre vos tenues et soyez les plus belles et le plus désirable possible !»

Les filles s’éparpillèrent tel des ninjas ayant reçu un ordre de leur maître. Quant à moi, je me dirigeais avec deux d’entre elle dans ma chambre, elle allait s’occuper de mon maquillage ainsi de ma tenue. Elle prit le temps de me relaver et de me maquiller, il en fallut du temps pour me rendre la plus belle possible, si bien que la nuit venait déjà de tomber et que les premier invité était déjà sur place, j’enfilais la sublime robe blanche que les filles m’avait préparer, celle-ci mettais évidemment toute ma beauté en avant, un voilà me servait même de traîne derrière ma robe. En y repensant ma robe avait tout l’air d’une robe de mariée au final ... Je me levais et me préparer à rejoindre mes convives, je ne mettais pas de masque contrairement aux autres. Après tout pourquoi cacher mon identité ? Les personnes invitées devaient bien savoir à quoi ressembler leur hôte il était donc tout à fait normal de ne pas en mettre.

Je sortais de ma chambre et dévalais les nombreux couloirs menant a l’escalier central, de la, je pouvais déjà voir une multitude de personne parler, leur masque sur les yeux, d’autre écouter la musique que mes servantes jouer tandis que les autres avaient déjà attaqué le buffet.

La musique se mit à changer et soudain l’une des servants se mit à dire :

« Votre Hôte est arrivé ! Un tonnerre d’applaudissements pour elle, je vous prie !»

Je baissais doucement la tête descendant les marches une par une accompagner d’une servante à chaque bras. Les applaudissements raisonné dans la pièce et une fois les marches descendu, je me mis à leur dire le sourire aux lèvres tout en les regardant :

« Je vous remercie tous pour votre venue en ce soir ! Je suis Lorelei, Maîtresse de cette demeure et coordinatrice de la guerre Sainte au quel vous participez tous ! J’espère que vous vous amuserez durant cette soirée ...»

Je souriais timidement et les laisser reprendre leur discutions et leur activité, je faisais signe à mes deux servantes de me laisser à partir de maintenant, commençant ainsi à déambuler au milieu de ce hall à la recherche d’une quelconque discutions ou divertissement ...

La Nuit Des Intrigues ! Des Gens
Fiche Technique

Son un verre de whisky à la main, le dos adossé au bar, Quatermain contemplait la scène, la foule dont-il préférait ne pas directement se mêler. Buvant dans son verre à quelques reprises, il fut témoin de l'arrivée de celle qui se présentait alors comme ''Maîtresse de cette demeure et coordinatrice de la guerre Sainte''. Cette annonce ne lui faisant ni chaud, ni froid, venant à même à finir son verre et à en demander un autre à l'occasion. Venant clairement à s'ennuyer, il vint, pour passer le temps, à imaginer ce que pourrait donner un combat pour cette guerre, en ce lieu, si ce rassemblement devait ainsi, pour une raison obscure, tourner aux bains de sang.

Analysant le terrain à l'occasion, entre quelque gorgés, le vieil homme sous son masque, balaya du regard les convives, cherchant de quelconque éléments pouvant trahir leur identité.

...

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Invité

Intrigue et amusement

Alors que je m’amusais et prenait un temps fort agréable que dis je magnifique avec cette jeune dame qui illuminait cette soirée une personne m’agrippa le bras.

Je m’amusais de la gène de cette jeune femme et il avait fallu qu’une personne vienne me déranger. Je le regardais d’un regard assez sombre à travers mon masque, je n’aimais pas que l’on me dérange.

Le scrutant de haut en bas, je pouvais dire que ce n’était pas une personne amusante à première vue. Enfin l’on pouvait toujours se tromper mais il n’était sans doute qu’une personne bien ennuyeuse.

« Excusez cette personne mademoiselle, il a certainement du mal à se contrôler face à votre beauté, mais ne vous inquiétez plus, vous pouvez reprendre votre activité tranquillement. Je me charge de l’emmener à l’intérieur pour que nous profitions pleinement des activités à l’intérieur.»

…

Sérieusement ? Mais de quoi est ce que cet énergumène se mêlait il ? Je n’avais pas répondu tout de suite mais alors qu’il me tirait vers le manoir par le bras, je regardais toujours la femme et la saluait pour lui dire au revoir en prenant mon chapeau dans ma main libre.

C’était un honneur de vous croiser. Comme un crime de ne pas vous saluer comme il se doit. J’espère que nous pourrons nous revoir un jour.

Alors qu’il me lâchait enfin le bras ce malotru dans l’allée centrale, je remettais mon chapeau tout en le regardant de haut.

« Ne dérangez pas trop les serveuses monsieur, vous pourrez finir en prison pour moins que ça.»

Qu’est ce que la prison quand il s’agit de rendre honneur à une aussi magnifique demoiselle.

Je lui souriais tristement tout en lui tapotant légèrement le crane comme on ferait à un effet qui devait apprendre.

« Je suppose que vous aussi vous avez inviter par cette Lorelei ... Dites moi est que vous la connaissez ? Malheureusement, je ne sais absolument pas qui elle est ni ce qu’elle nous veut ...»

Je soupirais légèrement. Il était vraiment un débile. Mais c’était aussi parce que j’avais presque dit un connerie en déclarant que ce n’était pas de mon époque.

Lui mettant la main sur l’épaule, je lui répondis.

Votre manque de standing semble être au même niveau que votre culture et votre sens déductif.

Premièrement si vous saviez être rigoureux dans votre lecture, vous devriez savoir qu’elle est l’hôtesse de cette guerre du Saint Graal donc en soit elle est celle qui doit gérer les choses dans ce conflit inutile et ennuyeux.

Deuxièmement si vous aviez un peu de culture vous devriez connaître la Lorelei très connu par les touristes qui vont en Allemagne visiter le Rhin.

Vous devriez connaître ce mythe et les magnifiques poèmes de Heinrich Heine et Guillaume Apollinaire écrit de cette légende. Je vous épargne la poésie mais vous devriez faire votre culture jeune homme. Votre cas est grave.

En plus c’était une allemande comme moi, je me demandais à quoi pouvait-elle ressembler.

Alors que je commençais à lui apprendre la vie, quelques minutes plus tard, la musique changea.

« Votre Hôte est arrivé ! Un tonnerre d’applaudissements pour elle, je vous prie !»

Tout en l’observant, j’applaudissais légèrement. Elle avait un certain standing. C’était bien contrairement à certain.

« Je vous remercie tous pour votre venue en ce soir ! Je suis Lorelei, Maîtresse de cette demeure et coordinatrice de la guerre Sainte au quel vous participez tous ! J’espère que vous vous amuserez durant cette soirée ...»

Très bien, elle allait donc passer dans les rangs. Il était inutile d’aller vers elle, cela serait inopportun. Me tournant vers le blanc bec je continuais.

Et nooonnnn je te lâcherais pas. Tu as voulus m’ennuyer, je vais t’ennuyer jusqu’au bout.

Et donc comme je le disais, aujourd’hui votre niveau me fait mal au cœur. Moi votre ainé, je vais vous aider à vous développer convenablement durant cette soirée.

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Identité: Inconnue
Age: Inconnu
Statut: Inconnu
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Combinaison noire moulante, Masque de carnaval noir.

Narration | Yoko | Autre Ennemi | Autre Neutre | Autre Ami

Les invités arrivèrent les uns après les autres. Je n'étais pas à l'aise et c'était pas très difficile de le voir tellement j'étais droite comme un pique. Heureusement, la bonne nourriture était là pour m'aider à évacuer le stress et me concentrer sur ma tache de surveillance.

Une certaine Lorelei fit rapidement son apparition. La puissance magique qu'elle dégageait était bien au-dessus de ce que mes yeux purent supporter. Je me mis à crier tout en contenant ma voix.

Ce n'est rien, juste du citron dans l’œil arf.

Les membres du clergés vinrent alors me demander ce qui n'allait pas. Mes yeux rouge écarlate visible de par le masque s'ouvrirent et je leur dit alors que la personne qui vient de descendre m'a presque brûlé la rétine. Plus que sur leurs gardes, le clergé semble adopter une posture bien plus amicale à l'égare de la "charmante" Lorelei.

Si il y a bien une chose dont je suis certaine c'est que cette chose ne doit en aucun cas être notre ennemi. Si la guerre doit passer pour la voir disparaître alors je serai une super soldat. Je passe alors mon temps à ne pas la regarder et à me concentrer sur les diverses denrées du buffet tandis que les plus compétents gèrent les discussions.

J’écoutais attentivement les dires de l’homme, donc la fameuse Lorelei aurait des racines allemandes ? J’écoutais donc attentivement tout ce que l’homme pouvait me dire. Il avait beau me dire que je n’avais aucune culture, cela ne m’atteignait absolument pas, au contraire, je trouvais sa beaucoup mieux de s’instruire par autrui que par des livres.

Je rentrais donc lentement, mais sûrement dans le manoir avec l’homme qui me suivait tout en l’écoutant, quand soudain l’annonce de la venue de notre hôte fut lancer.On ne pouvait nier la vérité, cette Lorelei était d’une beauté incroyable comme il est rare de voir de nos jours, je la regardais descendre les marches puis se faufiler dans les invités sans pour écouter l’homme qui me parlait, je lui dis :

On ne pouvait nier la vérité , cette Lorelei était d’une beauté incroyable comme il est rare de voir de nos jours , je la regardais descendre les marches puis se faufiler dans les invités sans pour écouter l’homme qui me parlait, je lui dis:

« Excusez moi monsieur, se fut un réel plaisir de vous rencontrer et d’avoir pu échanger ses quelques mots avec vous, mais je vais maintenant faire un tour de la salle. Je vous souhaite une bonne soirée !»

Je lui souriais doucement en lui faisant un signe de la main avant de disparaître parmi les invités, me dirigeant discrètement vers le buffet. Je regardais tous les beaux met que notre hôte avait spécialement concocté pour nous, des petite fous, des vérrines, tout un tas d’alcool.

Je soupirais et pris une petite coupe de champagne avant de m’appuyer contre l’une des tables du buffet , regardant tout ce monde discuter disant en soupirant :

« Qu’est que je fous la moi ...»

Je continuais de regarder sans dire un mot, apportant de temps à autre ma coupe de champagne à mes lèvres quelques peut translucide.

Le détective en pleine complémentation des mortels et autres individus bien plus obscures composaient l'assemblée invités à la petite sauterie. Il n'y prenait pas un plaisir particulier, les mondanités telles que celles l'ennuyaient assez fréquemment, et pourtant une soirée "costumée" avait le luxe de délier les langues. En effet, lorsqu'on se croit à l'abri sous un masque, il est plus aisé d'être honnête après tout à moins que l'on vous reconnaisse, c'est plus libérateur de voir l'hypocrite volait en éclat au cours d'une nuit. Le jeune homme se dirigea vers les boissons, déshydraté, il prit un cocktail multicolore. D'habitude, Sherlock n'aurait pas besoin de boire, cependant, la prise de cocaïne avait une certaine conséquences sur lui. En plus d'élargir ses sens à un monde plus passionnant que les barbantes conversations entre inconnus prêt à se poignarder au moindre geste suspect, il avait une sensation de soif lui brulant la gorge.

Il remarqua un groupe de personnes bien étrange, voire austère tout comme ce château. Il but une gorgée alors qu'il vit que l'une des invitées étaient venue en combinaison moulante, original bien que cela manquait à son avis cruellement de goût. Lorelei fit son entrée sous des acclamations, accompagnées de deux homoculus chacune à son bras, le limier ne put s'empêcher de sourire non surpris. L'hôtesse et organisatrice de cet événement festif fit un rapide discours avant de relancer la fête, s’éclipsant ainsi dans les rangs des invités. Le détective observa les actions de la jeune femme, ainsi que ceux vers qui elle irait discuter, afin d'analyser plus précisément les personnes qu'elle pourrait connaitre depuis plus longtemps que le commencement de la guerre.

La fête battait son plein lorsqu'un homme d'une carrure assez robuste dont Sherlock avait remarqué son arrivé, vint le percuter sans trop de heurt. Le rouquin aux muscles soulignés malgré le costume aux tons beiges était flanqué d'un gamin maigrichon, ce dernier paraissait mal à l'aise dans un tel endroit. Le détective n'émit aucun commentaire, ni remarque comme si cette bousculade ne l'avait pas un tant soit peu déstabilisé.

Dans les faits, ces festivités ne m’enchantaient guère. Tout y semblait mondain, des décorations à la vaisselle, à la gastronomie préparée pour « satisfaire » les estomacs des convives. A peine entré que je mis à chercher une excuse pour quitter la salle, histoire d’éviter cette séance de torture d’un ennui profond. Sauf qu’Archer en avait décidé autrement. Il restait à mes côtés, me tapotant le dos pour me forcer à avancer chaque fois qu’il me voyait marquer une pause dans l’espoir qu’il me laisse quitter cet endroit. En attendant d’avoir une bonne occasion, je jetai des regards en tous sens, analysant les invités. Bien sûr, ils étaient tous déguisés sous leurs masques de carnaval ; je me rappelai à cet instant que je n’avais pas mis le mien, je m’empressai de corriger cet oubli. Mon servant, lui, était plongé dans l’admiration des lieux, se demandant s’il ne chercherait pas à contacter le propriétaire pour lui faire une offre d’achat. Non mais pour qui il nous prenait celui-là ? Ok, la magie nous avait permis de trafiquer un distributeur. Mais ça ne faisait pas subitement de nous de riches investisseurs en quête d’un palace ! Il prenait vraiment le monde actuel à la rigolade, et cela me déprimait d’avance. On allait forcément finir avec la police aux fesses avec un tel hurluberlu. Mais lui, il n’en avait cure. Il avait déjà attrapé une coupe de champagne qu’il sirotait avec plaisir ! Bon ben voilà, j’étais fichu… Mais la vision qui s’ensuivit rattrapa un peu le début de cette soirée. Notre hôte, une magnifique jeune femme – même si je ne pouvais distinguer son visage, sa voix et ses formes semblaient parler pour elle – apparut pour nous présenter la soirée à venir.
« - Bon je vais peut être rester en fait, cette soirée n’est pas si nulle qu’elle en a l’air. »

J’éclatai de rire alors que mon master semblait avoir changé d’avis sur notre présence en voyant l’apparence – pas désagréable il était vrai – de notre hôtesse. Espérait-il la séduire ? Ma foi, l’ambition n’était pas une mauvaise chose, même quand elle était démesurée. Je levai ma coupe en affichant ma satisfaction de le voir rasséréné, puis en vida le contenu d’un trait. L’alcool que l’on nous proposait n’était pas mauvais, pas particulièrement fort, mais son goût était surprenant. Et ces bulles… Qu’était-ce donc ? Warren m’avait déjà parlé de « sodas », mais là c’était une tout autre sensation. Il faudrait que je teste un peu tout ce qu’on avait à nous proposer dans ce buffet. Guère préoccupé par le discours de la maîtresse de maison, je contemplai les tableaux et décorations, m’imaginant maître de cette demeure, avant que ma trajectoire ne rencontre celle d’un autre invité, à l’allure gracile. Je m’excusai en inclinant légèrement mon visage, m’assurant qu’il n’avait rien.

« Oh pardon je vous prie de m’excuser je ne vous avais pas vu, absorbé que j’étais dans la contemplation de cette bâtisse. Bel endroit n’est-ce pas ? Bien, je vais aller voir ce que ce buffet a à nous proposer… Dommage qu’ils n’aient pas de tabac à fumer… »

Je continuais mon petit tour parmi les invités, je saluais la tête certain, tandis que je serrais la main à d’autres. Cela me paraissait bien ennuyeux, je regardais à droite et à gauche toute en n’écoutant guère ce que les invités me raconter. Soudain une tête que je connaissait se trouver prêt du banquet. Il ne fallait pas croire que leur masque les cacher de toutes les personnes en effet, j’avais fait en sorte que seule moi puisse voir leur jolie frimousse à travers leur protection venissienne. Cette carrure, cette pose, cette chevelure.

Il ne me fallut que quelques secondes pour reconnaître mon compagnon de thé, Sherlock Holmes. Cette personne même qui était venus prendre le thé dans ma demeure il y a de cela quelques jours. Je souriais timidement à mon invité et me courbai pour mettre fin à notre discutions, puis je me mis à me faire toute petite pour éviter qu’il ne me remarque. Le jeune détective venait de se faire légèrement bousculer par cet empereur roux à la carrure de gorille ...

Décidément, je n’allais pas m’ennuyer avec eux , je m’approchais discrètement tel une souris vers son bout de fromage et me retrouva ainsi derrière lui , mes lèvres se posèrent a quelques centimètre de son oreille et lui dit d’un chuchotement quelques peut sensuel :

« Je suis ravis de votre venue ce soir Monsieur Holmes ...»

Je me redressais face à lui et lui sourit essayant de m’amuser de sa réaction, puis je regardais tous les gens nous entourant. Un homme d’un âge mur, un gorille roux ainsi que son fils et un étudiant à la chevelure noir rebelle. Personne ne savait qui était qui mise a part moi ... Ma foi, qu’elle situation fort amusante !

Je ne pus m’empêcher de lâcher un petit sourire, puis les regardais tous droit dans les yeux leur disant d’un ton amicale :

« Bienvenue à vous, participant de cette guerre sainte. J’espère que vous vous amuserez tous autant que moi à cette petite soirée !»

Je jeté un regard peut amical vers un certain groupe ma foi qu’on ne pouvait que remarquer ... Une blonde avec des habits plus provocants et un bandage sur les yeux, ainsi qu’une jeune fille en combinaison moulante. Les autres quant à eux avaient au moins le respect de ne pas s’habiller comme des misérables. Je prenais une petite coupe de champagne et l’approchais de mes lèvres m’en délectant très légèrement.

Je réservais une petite surprise pour eux, j’espère qu’elle aller leur plaire. Je regardais de nouveaux mes invités et leur souria tendrement attendant qu’il ouvre les discutions avec moi.

La Nuit Des Intrigues ! Des Gens
Fiche Technique

Constatant la scène se déroulant à ses yeux perçant, plus précisément l'évolution de cette femme qui se voulait ''Hôte'' de cette cérémonie, le gentleman britannique portait sur elle tout son intérêt, présentant chez elle un potentiel plus que dangereux. Son instinct de chasseur ne lui mentait guère, quand bien même n'était-elle pas hostile, il présentait chez elle la force la plus imposante au sein de ce rassemblement, pensant même, sans nul doute à raison, sa possibilité de balayer son audience d'un simple revers de la main.

Restant sur ses gardes, il fut témoin d'un étrange rapprochement mettant en scène la jeune femme et un homme, quand bien que masqué, laissait à pensé qu'il n'était pas inconnue pour le vieux chasseur. N'étant pas à porté d'oreille de leur échange malicieux, le standing de cet homme lui donnait pourtant quelques idées sur son identité.

Gardant sa position non loin du bar, il poursuivit sa dégustation alcoolisé tout attirant à lui, d'un geste de la main, un porteur de plateau, d'où il y prit un petit-four.

...

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Je venais à peine de rejoindre le banquet, il y avait toute sorte de personne, certaine avait l’air de haute noblesse. D’autre beaucoup moins ... Ce qui me surprenait le plus était cet immense gorille et le petit juste à côté de lui, on aurait dit un père et son fils.

Je prenais tranquillement quelques toasts sur la table attendant que quelque chose se passe et cela ne se fut pas comme attendre. Il ne fallut pas cinq minutes avant que notre hôtesse vienne surprendre un des hommes non loin de moi, elle lui chuchota quelque chose à l’oreille, mais rien de bien compréhensible à la distance où je me trouvais.

J’étais assez étonné de voir que notre hôtesse était aussi jolie , on aurait crue une de ses statues faite pour les dieux . Je la regardais plus amplement sans pour autant la dévisager , je ne voulais pas être malpolie avec notre hôte .

Soudain, la jeune femme nous souhaita Bienvenue à titre plus personnel, elle nous souriais, c’était vraiment agréable comme scène. Mais je n’oubliais pas la chose la plus importante.

Toute personne se trouvant ici était potentiellement un participant de se massacrer qu’était la guerre pour le saint Graal. Certain était sûrement comme moi et ne ce n'était pas salie les mains, mais d’autre, c’était sûrement donner à cœur joie ...

Je prenais une coupe de champagne et la levai en l’air tout en disait par pure politesse.

« Levons notre verre, à vous mademoiselle Lorelei qui avait organiser cette soirée...»

J’approchais mes lèvres de mon verre commençant à boire son contenue, puis je regardais la demoiselle parlais ici et là quand une question me venait en tête. Je m’approchais doucement d’elle lui tapotant l’épaule délicatement tout en lui demandant un petit sourire aux lèvres :

« Dites moi mademoiselle Lorelei, j’aimerais que vous m’expliquiez le but de cette guerre et aussi de cette soirée .... ? Pourquoi rameuter autant de personne qui pourrais s’entretuer au même endroit ?»

Je la regardais attendant une réponse de sa part , reprennant au passage un peut de mon verre .

Le colosse rouquin ne sembla pas non plus s'offusquer de cette bousculade, bien au contraire, il s'excusa de manière poli au jeune détective prétextant d'être en admiration dans un tel endroit, s'il savait... Peut-être n'aurait-il pas su offrir autant d'éloges sur ce château à l'architecture lugubre, Sherlock garda pourtant cette information pour lui, ce serait avouer publiquement avoir eu déjà une entrevue avec l'hôtesse. L'inconnu trouva néanmoins dommage qu'il n'y avait pas de quoi fumer, le jeune homme laissa glisser un regard sur l'assemblée puis en gentleman, il sortit sa blague à tabac de pipe et la tendit vers l'homme bourru:

- S'il n'y a que cela pour vous satisfaire, tenez cher Monsieur.

Le limier se servit un peu de tabac pour la tasser dans la pipe qu'il venait de coincer entre les commissures de ses lèvres, lorsqu'une voix familière dont la tonalité sonnait en une mélodie voluptueuse et sensuelle au creux de son oreille. Sherlock écarquilla les yeux quelques secondes sous la surprise de sa venue inattendue mais particulièrement furtive, d'un sourire amusé il riva alors son attention en prenant sa main d'un geste élégant pour lui déposer un baiser. Ses yeux brillèrent d'une lueur étrange, plongeant son regard dans le sien, en lui répondant d'un ton calme comme à son habitude:

- Jamais, je ne raterais une si belle soirée en votre agréable compagnie Miss Lorelei, ravi de vous revoir également. Et puis, cette fête pourrait nous dévoiler plus d'intrigues que nous le souhaiterions enfin je l'espère.

Le détective finit par allumer sa pipe sur lequel il tira allégrement en observant la ravissante jeune femme, qui souhaita de nouveaux la Bienvenue à ses invités, ces derniers la remercièrent derrière leur masque. Que c'était beau l’hypocrite humaine, Sherlock Holmes se satisfaisait d'analyser la morphologie et le comportement individuellement des convives. Son regard s'était arrêté sur un homme tout véto de blanc à l'attitude plus que déplacée, quant l'homme à coté de lui leva son verre pour trinquer à la santé de l'homoculus. Le jeune britannique crut reconnaitre à son timbre de voix une personne qu'il avait déjà croisé moult fois, il eut un soupçon sur l'identité de cette fameuse personne mais conserva le silence. L'homme masqué s'approcha alors pour poser une question, qui fit sourire Sherlock à son énoncé. Il ne put s'empêcher de taquiner l'hôtesse en se penchant par-dessus de l'épaule de la demoiselle d'une voix mystérieuse et suave:

- Une question forte pertinente à laquelle j'aimerais également obtenir une réponse, n'est-ce pas chère amie ? S'enquit-il d'un petit rire mutin.

Loin d’être importuné par mes remarques, le gentleman me proposa de partager son tabac, ce que je refusai poliment. Je ne fumais que les cigares, le reste ne m’inspirait pas réellement. Tant pis, entre l’alcool et la nourriture, il y avait de quoi faire pour occuper mon esprit à diverses addictions peu recommandables pour la santé. Warren quand à lui ne me lâchait plus d’une semelle alors qu’un attroupement s’était formé autour de nous, principalement dû à la présence de leur hôtesse de soirée qui s’était glissée tout près de mon interlocuteur. N’y prêtant guère attention alors que plusieurs personnages semblaient la connaître ou en tout cas avoir à lui parler, je traînai le gamin avec moi, qui n’arrivait pas à en placer une, hypnotisé par la damoiselle. Je vous jure, il n’était pas fichu d’apprendre trois mots de bienséance lorsque je tentais de lui inculquer des valeurs de gentilhomme et voilà qu’en sus il se pensait capable de séduire des dames ? Peut être pensait-il que son petit jeu du gamin innocent fonctionnait, mais cela ne suffirait pas. Pour le coup, ils devaient tous le prendre pour son fils vu que leur couleur de cheveux n’était pas si éloignées. Je m’approchai du buffet, et commençai à en étudier les victuailles tandis que mon master mangeait nerveusement sans vraiment regarder ce qu’il attrapait. Je le vis retenir un haut-le-cœur en avalant une cuisse de grenouille, tandis que je savourai plusieurs canapés aux goûts forts étranges mais délicieux. On me tendit un plateau de fromages, j’utilisai alors m’un de ces ingénieux pics en bois pour me saisir de plusieurs morceaux que je mangeai les uns après les autres, analysant leurs saveurs. Si certains étaient plus amers, d’autres avaient une puissante odeur qui contrastait avec leur texture crémeuse plutôt douce en bouche. Je goûtai également le vin, qui n’avait rien à voir avec celui que l’on me servait à la cour. Les flaveurs fruitées étaient beaucoup plus présentes, et on sentait que la boisson n’avait été mélangée à rien d’autre, c’était une pure merveille. Je vidai rapidement ma coup, puis reporta mon repas sur les victuailles, remplissant rapidement mon assiette d’un peu de tout, commençant à manger en observant la salle avec un sourire satisfait.

« Alors tu t’amuses gamin ? Ca c’est de la réception ! On peut dire que la maîtresse de maison sait y mettre les moyens pour recevoir ses invités avec des mets appréciables ! As-tu donc goûté ces merveilleux fromages ? »

Qu’est ce que j’en avais à carer de son fichu fromage ? Sérieusement, pour qui il me prenait ce servant, un vulgaire touriste en recherche de saveurs culturelles locales ? Bon, déjà, c’était fichu pour le local, le buffet avait tout d’un repas traditionnel à la française. Tout y était raffiné, les plats étaient magnifiquement présentés, l’idéal pour le luxe d’une telle réception. Mais cela démontrait encore plus à quel point les gens ressentaient le besoin d’en faire trop. Tout cet argent dans une vulgaire réception ? Non il y avait forcément quelque chose. Napoléon s’en fichait pas mal, il voulait juste profiter de l’occasion pour boire et se nourrir gratis de bonnes choses, mais je ressentais au fond de moi qu’il y avait anguille sous roche, et en nous éloignant de l’hôtesse des lieux, Archer nous avait peut être privé d’une précieuse information. Parmi tous ces invités, combien étaient des masters ? Certains étaient ils des servants sur leurs gardes, prêts à frapper dans le dos des invités absorbés par le repas ? Tant pis pour ce crétin de Napoléon, il viendrait à mon aide en cas de besoin. Avec ma carrure chétive, personne ne se méfierait de moi, je ne dégageais probablement rien de spécial aux yeux d’un mage aguerri et habitué à combattre des adversaires bien plus forts. Être un insecte en la matière aidait beaucoup. Je faussai compagnie à mon servant après lui avoir indiqué des plateaux de charcuterie, et me glissai au milieu de la foule pour le perdre de vue, fonçant vers le coin de la salle où nous nous trouvions encore un peu plus tôt. Heureusement pour moi, les autres n’avaient pas bougé. Je levai la main, prenant un air innocent, minant d’être un enfant un peu turbulent.

« Mon papa il pense vraiment qu’à manger ! hmpf ! Dites dites madame, pourquoi tu fais une grande fête comme ça chez toi ? Tu veux organiser un grand bam bam ? »

Je regardais mon assemblée, ceux - ci avait visiblement hâte que je révèle le déroulement de cette soirée. J’approchais lentement mon verre à mes lèvres humectant celle-ci et leur dis d’un ton décontracté.

« Voyons messieurs ... Essayez de me refaire révéler tout l’amusement de ce soir ... ça n’est vraiment pas très gentil !»

J’avais essayé du mieux que je pouvais d’éluder leur question sur la guerre. Je ne voulais pas trop en dire, du moins ... pas maintenant ...

Je jetais un œil discret sur le groupe de l’église, je me demandais comment il allait réagir à cette petite fête. Mais cette femme à la chevelure couleur blé ... Ne m’inspirait aucunement confiance, il fallait que je m’en méfie.

Je regardais de nouveaux mes invités leur disant en souriant :

« Je voulais simplement que tout le monde s’amuse comme une petite trè...»

Soudain, quelqu’un me coupa la parole, un enfant ? Non, je me rappelle l’avoir déjà vue, il était prêt de cet empereur des goinfres, mais si celui qui était partit se gaver tel un cochon à l’abattoir ... Enfin on ne pouvais pas lui en vouloir, découvrir autant de mets aussi raffinés, cela devais être quelque chose pour lui. Mais ce petit gars ? De ce que je savais, il était son master. Visiblement, notre empereur aimait se tirer lui-même une balle dans le pied pour avoir un master comme lui. Mais il a fait quelque chose que je détestais énormément, le fait de me couper la parole !

Je lui envoyais un regard glaciale, qui aurait fait peur à la plus impressionnante des créatures de ce monde, un regard qui en disait long sur l’envie de me débarrasser de lui. Je repris mon calme et changea mon regard meurtrier et glacial par un regard un peut plus doux avec un léger sourire :

« Oui ... ? Que veux-tu dire par « Grand Bam Bam ... ?»

Je me penchais légèrement pour me mettre à sa hauteur et le regardai droit dans les yeux avec un léger sourire. Ce sourire, n’était clairement pas chaleureux à son écart, je lui faisais très vite comprendre qui était le fauve ici et par conséquent qui dominer les lieux.

Je me relevais doucement et lui caressa la tête en lui disant :

« Tu devrais retourner voir ton père ... Il va s’inquiéter »

Je lui souris toujours avec un sourire de façade et regarda de nouveaux le petit cercle autour de moi. Trois personnes, le détective, le jeune master et ... Ce vieil homme que je n’avais pas encore eu l’occasion de discuter, je lui souris amicalement et lui dit :

« Et vous Monsieur ... La fête est elle à votre goût ?»

Une servante s’approcher de moi, me tendant une nouvelle coupe de champagne , j’échangeai celle vide avec la pleine , me déléctant d’une petite gorgée ...

La Nuit Des Intrigues ! Des Gens
Fiche Technique

Comblant sa légère faim, par l'apport de petits-fours, comblant ainsi un vide de son estomac, le Gentlemen Britannique ne perdait pas une miette du spectacle qui s'offrait à lui. Ne portant guère d’intérêt aux conversations l'entourant, n'étant pour la plupart pas à porté d'oreille pour ainsi pouvoir la tendre, il patienta ainsi un verre à moitié vide à la main.

Constatant le rapprochement successif cette femme qui depuis la descente de ses marches avait engager la conversation avec quelques convives ici et là, l'Archer ne fut guère surprit de la voir arriver non loin de lui et ainsi, lui adresser la parole. Finissant son verre d'une traite, il le tendit alors à la servante qui était venu réapprovisionner la jeune femme, lui signalant au passage son envie d'en faire de même. Ainsi en attendant son nouveau faire venir à lui, il répondit :

Et bien, My Lady, je ne mentirais pas sur le fait que je trouve cette soirée, quelque peu monotone. En cette étrange période, j'aurais pensé à un rassemblement plus tumultueux, mais je m'avance peut-être. Dit-il derrière son masque le sourire aux lèvres.
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Identité: Inconnue
Age: Inconnu
Statut: Inconnu
Équipement:
Combinaison noire moulante, Masque de carnaval noir.

Narration | Yoko | Autre Ennemi | Autre Neutre | Autre Ami

Pâtisseries, Charcuterie, Confiseries et Beuverie sont les mots clés de la soirée... Écoutez! Les personnes qui m'entourent pourraient à tout moment; si elles le désirent; me dévorer en une fraction de secondes. Le pire dans tout ça c'est que dans cette maison des hôrreurs, je suis la seule de notre Clergé à pouvoir voir ce danger autrement que par instinct de manga shõnen comme la majorité des gens de cette salle.

Plutôt que de finir aveugle en regardant le danger le plus grand qui soit de cette demeur, je me concentre sur la bonne nourriture à disposition. Quelques remarques me sont faites sur mes manières mais tant que mère ne me dit rien je m'en cogne.

Une fois que j'eu estimé avoir suffisemment mangé; car oui je n'ai pas de douleurs d'estomac; Je me dirige rapidement juste à côté de mère. En réalité je suis sensée la protéger mais proche d'elle je m'y sent paradoxalement plus en sécurité. Je reste là silencieuse à observer les moindres fais et gestes sans jamais regarder la dénommée Lorelei.

Quelques conversations battent de l'aile mais impossible de les entendres sans se rapprocher. Je me demande si mère a un bandeau de rechange j'ai mal aux yeux finalement à force de fixer autant de monstres.

Les réponses de la demoiselle étaient ma foi plutôt détournée , mais bon il fallait probablement que je m’en contente. Je buvais doucement le premier verre qui se trouvait à ma porter regardant la scène qui se passait juste devant mes yeux. Un jeune garçon aux cheveux rouge s’approchant de notre hôtesse.

Je ne sais pas pourquoi, mais un frisson me parcourra le corps en regardant la scène, était ce le petit garçon ? Où étaient-ce les gestes de notre hôtesse à son égard.

Je décidais de détourner le regard comme pour ne pas voir cette scène et mon regard se posait sur le groupe au milieu de la salle, il ne passait pas vraiment inaperçu au milieu de tous et surtout pas avec leur accoutrement.

Je m’approchais d’une des servantes et lui prit gentiment son plateau des mains en lui disant :

« Laissez, je vais vous aider !»

Elle jeta un regard vers notre hôtesse puis répondant d’un simple hochement de tête repartant faire son travail, je remplissais le plateau de coupe de champagne et m’approchais du fameux groupe leur disant d’un ton plutôt relaxer :

« Excuser moi ... Je vous vois au milieu de la salle tel des épouvantails ... Vous voulez boire quelques choses ?»

Je leur approchais doucement le plateau tout en souriant sous mon masque.

Le détective masqué eut un léger sourire amusé à la réponse détendue mais ferme de leur hôtesse, désireuse de garder le mystère. Soit qu'il en soit ainsi, cela n'en était encore que plus passionnant à ses yeux de rapaces. S'en se formaliser des convives autour de lui, il attrapa à la volée un verre de champagne lorsqu'une domestique passa prés de lui, puis il s'éloigna discrètement des discussions et autres groupes s'étant formés. Observant avec minutie chaque geste pouvant trahir telle ou telle personne, après tout le visage n'était pas la seule trace physique d'une identité, les mimiques, le maintient de soi ou tout simplement la voix. Quelle belle bande de brochette d'idiots fêtant le début des hostilités et de leur future mort. Il était rassuré que son master, Haruka Fujiwara, n'ait pas insisté pour l'accompagner, elle aurait été un boulet à son pied bien qu'elle sache se débrouiller. Sherlock Holmes ne désirait pas s'importuner à surveiller constamment la jeune femme, alors qu'il détenait une occasion parfaite d'en apprendre plus.

Humectant ses lèvres du liquide délicat et plein de bulles calé contre un mur, occultant les curieux qui osaient s'approcher de la silhouette élégante et élancé du jeune détective. Son regard perçant balaya l'assemblée pour se focaliser sur les entrées et les sorties du grand hall, l'entrée principale, quelques fenêtres avec balcon pour profiter de la vue sur les jardins splendides de Lorelei, les entrées pour les allées et venues des serveuses. Comment allait-il s'y prendre pour se faufiler plus profondément dans la demeure de l'organisatrice de la grande Guerre Sainte ? Il avait éliminé dores et déjà le grand escalier, exposé aux yeux de tous, même si parfois user d'un stratégiste aussi simple pouvait fonctionner. L'homoculus était sans nulle doute aux aguets, il laissa sa réflexion se plonger dans les divers possibilités qu'en magasiner son cerveau.

Ses prunelles s’illuminèrent lorsqu'il estima avoir trouvé une solution convenable, d'un sourire confiant, le jeune homme revint s'approcher de leur hôtesse. Quand soudain, une serveuse voulant esquiver deux invités massifs et plutôt éméchés se mouvant de façon peu gracieuse allant jusqu'à bousculer leurs camarades, se décala bien trop rapidement dans une démarche machinale. Ni une, ni deux, Sherlock saisit sa chance accélérant légèrement le pas à ce moment, provoquant la terrible collision entre lui et la serveuse. Celle-ci surprise et déstabilisée par cet obstacle inopiné sur sa route, tomba à la renverse pendant que son plateau vola dans les airs répandant les différentes boissons sur le haut de costume du détective mimant une expression stupéfaite et embarrassée. La pauvre demoiselle ouvrit la bouche honteuse, complétement désarçonnée s'éparpillant en mille et une excuse:

- Je suis sincèrement désolée Monsieur, je ne voulais pas vous...

- Allons allons, il n'y a pas de mal voyons et vous, vous n'avez rien de casser dites moi ? Répondit d'une voix douce et charmeuse le jeune homme, qui se pencha de manière galante vers la jeune demoiselle en lui tendant la main pour l'aider à se relever. La demoiselle sembla rougir en prenant la main, elle hocha la tête négativement pour éviter de se donner en spectacle. Bien je suis rassuré très chère, pourriez-vous m'indiquer les commodités pour que je puisse un peu me nettoyer ?

Le servant sortit de sa veste trempée un mouchoir blanc en désignant les traces de liquides s'écoulant sur son costard, pendant ce temps la servante jeta un petit coup d’œil à l'hôtesse mal à l'aise mais prit l'initiative de réagir d'elle-même.

- Euh oui bien sur ...Je peux vous accompagner pour vous aider pour réparer ma maladresse envers vous. Ne voulant point décevoir sa maitresse, elle comptait le surveiller de très près.

- Si vous insistez, je ne suis pas contre un peu de compagnie. Riposta-t-il en esquissant un sourire satisfait à la bonne réussite de son plan tandis qu'il suivait la domestique d'une démarche impassible vers son objectif.

Le détective lança un petit regard à Lorelei reflétant du défis, se doutait-elle de quelques choses ? Et allait-elle l'arrêter ?

Bon le gamin avait visiblement décidé de me fausser compagnie, histoire d’aller dragouiller la minette. Il était intenable… Je l’avais déjà vu à l’œuvre, il allait probablement une fois de plus lui faire le coup du gamin tout mignon et perdu. Je poussai un soupir, avant de reporter mon regard sur les victuailles. Il y avait là de quoi se sustenter comme personne. Cette époque semblait bien plus riche en gastronomie et en capacités culinaires. De mon temps, on demandait aux cuisiniers des viandes raffinées mais généralement l’alimentation se limitait à cela, la richesse n’était que d’afficher des plats brillants, et nombre de mes compatriotes se contentaient de picorer sans jamais déguster le contenu de leur assiette. Si seulement j’avais pu avoir l’occasion d’avoir une cour pareille bien plus ouverte à la bonne cuisine… Nous aurions certainement fait un bond en avant dans la gastronomie. J’aurais en tout cas mis les moyens pour cela. Pourtant, quelque chose me tracassait. Il y avait quelque chose d’étrange dans cette réception. Pas dans l’organisation ou dans le buffet de la soirée, particulièrement agréable, mais dans les motivations de cette fête. Pourquoi réunir soudainement tant de monde, et notamment des masters et leurs servants alors que la guerre venait de commencer ? Leur hôte cherchait-elle à provoquer un conflit ? Ou bien le moment venu, nous dirait-elle d’ôter nos masques aux yeux de tous afin que chacun retienne le visage de ses futurs adversaires ? Rien ne laissait présager un quelconque retournement de situation, et pourtant cette mauvaise impression ne voulait pas disparaître de mon esprit. Il se tramait quelque chose, c’était évident. De mon emplacement, je surveillai le moindre mouvement, repérant le gentleman d’un peu plus tôt empruntant l’escalier en compagnie d’une serveuse plutôt charmante. Ma foi, je ne l’aurais pas cru séducteur, mais s’il y trouvait son compte… De l’autre côté, le groupe était toujours rassemblé autour de la jeune femme qui organisait cette soirée. Je gardai alors un œil sur mon master, riant à sa mine dépitée.

Non mais elle se prenait pour qui cette grognasse ? Jamais de ma vie on ne m’avait ignoré à ce point. Et paie ton sale sourire hypocrite… Qu’est-ce que t’as à cacher hein ? Une bombe dans tes gros nichons vulgaires ? Je vous jure ces bourges, toutes les mêmes… J’avais réussi à en avoir plus d’une à Londres, mais celle-là, elle faisait clairement partie des craignos par excellence. Tant pis pour mon plan drague, j’allais devoir attendre avant de partager le lit d’une femme ici. Et en plus cette saleté ne m’avait même pas répondu ! Ce que je veux dire par grand bam-bam ? Bah tu verras dans tes fesses tout à l’heure… Tss… En plus elle se fichait clairement de nous. Elle avait juste esquivé toutes les questions, et en plus elle me renvoyait vers mon « père », que je voyais se gaver d’absolument tout ce qui se trouvait sur le buffet. Franchement ce servant… Je me demandais vraiment ce que j’étais venu faire dans cette guerre. Soudain, je vis une opportunité d’avoir ma vengeance. Alors qu’elle commençait à boire sa coupe, je fis mine de trébucher sur mon lacet, poussant la jeune femme qui était en train de boire sa coupe histoire qu’elle se renverse du champagne partout sur elle. Paf bien fait ! Au sol, je me frottai la tête en me relevant péniblement, dissimulé par de grandes jambes d’adultes.

« Oups ! Dommage pour cette si belle robe… Que je suis maladroit… » murmurai-je à moi-même en riant, rampant au milieu des invités pour me redresser plus loin à l’abri des regards.

» La Nuit Des Intrigues ! [Prologue]
» Un détective dans la nuit. [Terminée]
» Les Nobus Contre Attaque ! [ Event Mois Doré ]