Cursed Child n°99, y a pas de lézard. [terminé]

Yoko est une jeune fille d’un mètre soixante deux. Ses cheveux sont bruns et ses yeux de la même couleur vous plongent dans un regard sombre au passé douteux. Son petit nez fin est pointé par ses deux épais sourcils naturellement relevés sur les extrémités de son visage. Sa bouche est assez unique en son genre car on pourrait la décrire comme de la même forme que celle d'un poulpe. Autre particularité unique à Yoko, ses deux peintures de guerre argentées qu’elle s’est faite tatouer au visage.

Son corps est celui d’une athlète championne d’arts martiaux. Des muscles apparents qui ne dérangent en rien sa dextérité. Le numéro 99 est tatoué sur ses muscles dorsaux. Souvent droite dans sa démarche, en apparence calme et sérieuse, elle est vue comme une personne qu’il ne faut pas venir embêter sans risquer un coup violent et rapide.  

En fin de mission elle aura pour habitude de se peindre le numéro 99 sur sa joue gauche afin de signaler une mission accomplie.

Yoko entre dans l’âge adulte. Elle est encore immature et parfois irréfléchie ce qui est à l’opposé de l'image qu'elle donne d'elle. A cause de cela elle est un élément assez imprévisible mais compétent. En effet, si vous prenez du temps pour bien la connaître, vous pourrez très vite apprendre à lui faire confiance... Si vous êtes son allié bien entendu.

Elle est sérieuse dans ses missions pour les “Cursed Children” et obéit strictement aux ordres d’Amélia Thais qu’elle considère comme sa vraie mère. Elle ne laissera jamais quiconque de non autorisé s'approcher d'Amélia en sa présence.

Elle est facile à comprendre lorsqu'il s'agit de nourriture, de musique ou de sport. Elle adore jouer de l’harmonica et du piano afin de se relaxer. Elle aime aussi s'entraîner au Pencak Silat et regarder des matchs de Rugby. Elle tient très mal l’alcool et aime les jeux d’argent.

Née dans un village de bord de mer non loin d’Osaka, Yoko a été cliniquement analysée comme victime d’une maladie grave de naissance. Cette maladie est l’analgésie congénitale. Celle-ci est responsable de l’absence du ressenti de la douleur par la personne qui en est victime. Ses parents ont alors pris grand soin d’elle mais se faisant ils ont sacrifié beaucoup de temps et d’argent. Elle aura alors 6 ans quand ceux-ci devront se résoudre à la vendre à des Yakuza réclamant une somme d’argent bien trop importante.

Elle sera alors séparée de ce cocon familial qui la protégeait et subira de nombreuses violences à cause de son comportement d’enfant. Elle réclamait sans cesse de voir ses parents ce qui lui valut de nombreuses claques au visage. Ses tortionnaires s’en amusaient et continuaient de s’acharner de façon abusive sur la pauvre petite. Bien évidemment, comme elle ne sentait rien, aucun des deux camps ne savait quand s’arrêter.

Plusieurs de ses os furent brisés sans qu’elle ne puisse rien sentir. Lorsqu’elle fut suffisamment amochée pour être considérée comme aux portes de la mort, elle fut jetée aux ordures. Cela faisait bien 2 ans qu’elle était en compagnie de ces hommes. Et le jour de ses 8 ans elle se retrouvait placée dans un coin où personne ne la retrouverait, au milieu des ordures.

Une fois sortie de la décharge, elle tombera nez à nez avec un homme à chapeau. Cet homme avait assisté aux différentes scènes de violence pendant 2 ans attendant patiemment dans l’ombre. Il l’aurait observée inconsciente pendant 3 jours pour pouvoir tout lui avouer afin de lui offrir une nouvelle vie.

C’est ainsi que la carrière de Yoko débuta dans le free-fight. Dans des lieux reculés d’Osaka, il y avait des tournois organisés la nuit. Ces événements mettaient en avant des hommes d’affaire qui faisaient s’affronter des champions dans une arène de sable. Tous les coups sans arme étaient permis et les gagnants pouvaient exiger une certaine somme d’argent au perdant. Très souvent des grosses entreprises y participaient et ce n’était pas toujours de l’argent qui était mis en jeu.

Le nouveau responsable de Yoko avait beau tout lui expliquer, Yoko ne savait pas encore se battre. Cependant, le fait qu’elle se relevait tout le temps même si elle ne donnait pas de coup convenables, cela suffisait à faire d’elle un phénomène imposant un certain respect. Elle passera 6 ans de sa vie à se battre contre des gens plus grands et plus forts qu’elle. Elle perfectionnera ses coups en s’inspirant des nombreux arts martiaux qu’elle avait vu chez ses concurrents et se retrouvera efficace dans la pratique du Pencak Silat, un art martial d’origine malaise auquel elle viendra ajouter quelques prises de jiu-jitsu qui seront ses favorites.

Elle rapportait alors une fortune à l’homme mystérieux qui l’avait recueillie et elle le considérait ainsi comme son père. Mais un jour tout a changé… Alors qu’elle entrait dans sa phase adolescente, l’homme reçut une lettre qui changea son comportement et son expression vis à vis de Yoko. Il agissait comme si il avait peur de la jeune fille en prenant ses distances. En moins de temps qu’il fallait pour qu’elle puisse comprendre, il l’avait déjà conduite au Vatican dans un pays qu’elle ne connaissait pas. Elle pensait que cela allait être un voyage avec son papa mais malheureusement pour elle cela allait être bien différent de ce à quoi elle s’attendait.

Là-bas, une nonne toute de blanc vêtue, un bandeau autour des yeux les accueillait toute sourire. Elle était accompagnée de plusieurs autres personnes plus bizarres les unes que les autres. S’en suivait un dialogue plutôt court où l’homme pris une enveloppe et s’en alla sans rien dire. Il accéléra une fois dans la voiture comme si il fuyait. Sans un au-revoir... Sans regard vers Yoko... Il disparu de sa vie.

Yoko était dans l’incompréhension la plus totale, pour elle c’était une trahison, elle se sentait vide et inutile comme si plus rien n’avait de sens. L’histoire se répétait alors qu’elle n’en avait qu’un lointain souvenir et elle avait encore été vendue. Ce pouvoir qu’elle a est une malédiction qui la rangeait au rang d’outil.  Cependant, la nonne ne semblait pas agressive et ne lui montrait aucune haine. N’ayant nul part où aller et personne d’autre à qui faire confiance, Yoko prendra la main de la belle dame et intégrera l’église dont elle acceptera le règlement.

A l’intérieur, beaucoup de “soldats” l’attendaient. Elle voyait en chacun d’eux un challenger de l’arène dans laquelle elle avait passé 6 ans de sa vie. Ces personnes n’avaient rien d’ordinaire mais elle se sentait à sa place, comme si elle était parmi les siens. Pour la première fois de sa vie elle se sentait vivante. La nonne blanche, Amélia Thais sera la personne qu’elle considère comme sa vraie mère et à qui elle aura juré obéissance et fidélité jusqu’à ce que la mort les séparent.

Yoko sera alors amenée à faire partie des 100 et posera son dévolu sur un seul numéro, le 99. Celui-ci n’avait rien de particulier si ce n’est qu’elle l’aime bien sans vraiment savoir pourquoi. Elle ira affronter l’un des “Cursed Children” numérotés qui ce sera moqué d’elle en la surnommant “la sans pouvoir”. Il est vrai que sans combattre et en ne faisant que des entraînements de combat au corps à corps et dans le vide, elle ne montrait aucun pouvoir particulier. De plus, elle n’avait encore attaqué personne. Quoiqu’il en soit, harcelée par cette homme plusieurs fois par jours de la même manière, elle le provoquera en duel. Ce qu’il acceptera en rigolant et en se mettant bien en avant comme si il avait enfin eut ce qu’il voulait. Il en profitait même pour la ridiculiser auprès de l'audience.

Le combat commencera à peine que l’homme tranchera le corps de Yoko à l’horizontal. Elle se retrouvait coupée au sol en deux parties distinctes. La lame étant invisible et indétectable, Yoko fut prise par surprise. Elle se retrouvait au sol et fit mine d’être morte. Les plus observateurs auront surement été intrigué par l'étrange absence de sang et d'organe qui auraient dû être présents... Mais l’ignorant sûr de sa victoire lèvera alors les bras pour la fêter. Nombreux sont ceux qui auront quitté la scène par déception mais ceux qui seront restés auront pu apprécier un spectacle incroyable. La partie haute du corps de Yoko se mit à bouger afin de s’appuyer sur ses deux mains avant qu’elle ne fasse un bond en l’air  jusqu’à la gorge de l’homme qui ne pu réagir. Le gaillard se retrouvait dans l’impossibilité de s’en détacher. Il essaiera alors tant bien que mal de sortir de la prise mais se retrouvera les cervicales craqués d’un coup sec et net de la part de Yoko avant qu'il n'ai pu faire quoique ce soit.

Des suites du combat, Yoko s’est vu attribué le numéro 28 de “la lame fantôme”. Elle fut connue sous le nom de “la femme lézard” et accepta à contrecœur le tatouage du 2 et du 8 qu’elle demanda sur chacune de ses deux joues afin de mieux pouvoir les remplacer par la suite.

Yoko ne voulait pas du numéro 28, elle voulait le numéro 99 et aucun autre ne lui plaisait. Ce n’était qu’un caprice idiot qui réduisait considérablement sa qualité de vie mais elle le fit en connaissance de cause. Malgré tout, elle n’était pas folle et elle profita de son rang actuel afin d’user des avantages budgétaires. Elle commandera une combinaison intégrale dernier cri utilisée par les forces spéciales japonaises. Un petit bijou de la technologie permettant une protection optimale tout en conservant une aisance du mouvement de son porteur. L'objectif étant de protéger au maximum son cœur qu'elle ressent comme l'une de ses faiblesses avec sa tête.

Elle provoquera en duel le numéro de l’avant dernière place. Celui-ci acceptera en pensant que Yoko avait profité d’un moment de faiblesse de son précédent adversaire. Il la jugeait faible malgré le fait qu’il ai été l’un des rares présents lorsque Yoko eut mis à mort son opposant. Il était impressionné de voir la jeune fille en un seul morceau alors que la semaine dernière, elle faisait l’objet de deux parties bien distinctes. Cependant, pour lui, si c’était là l’étendue des pouvoirs de la demoiselle, la 28ème place serait facile à prendre. Le duel allait avoir lieu en bon et due forme et le numéro 99 surnommé “écrase face” était prêt à remplacer le nouveau numéro 28.

Le numéro 99 était un grand chauve musclé qui faisait deux fois et demi la taille de Yoko. Les paris allaient en majorité en sa faveur mais quelques courageux misaient tout de même sur la petite japonaise. Yoko gagnera à la surprise générale assez rapidement. Elle s’enroulera autour du bras musclé de son adversaire tout en bloquant ses jambes autour du cou de celui-ci. Elle maintiendra la position malgré les mouvements rapide de “l’écrase face” qui finira par tomber au sol étranglé. Un bruit sourd se fit entendre et la mort du numéro 99 était confirmée.

Yoko s’emparait alors de son numéro fétiche et s’empressa de remplacer le 2 et le 8 par des tatouages de peinture de guerre. Le numéro 28 était libre et Yoko deviendra alors très vite une personne respectée parmi les enfants maudits et beaucoup l’appellent encore aujourd’hui “grande sœur” même si elle est sûrement plus jeune qu’eux.

Quelques jours après ses 16 ans, madame Thais fit une annonce à tous les “Cursed Children”. Fini les tueries l’heure était au voyage. Yoko allait retourner dans son pays d’origine, le Japon, afin de participer à une guerre. Elle s’équipera alors correctement afin de se préparer à affronter pire encore que des délinquants ou des tentatives d’assassinat. Même si parmi les numérotés il y a quelques tensions, pour la mission ils semblaient tous prêt à coopérer.

Sa malédiction: La malédiction de Yoko est naturelle. Elle est née avec une maladie grave “l’analgésie congénitale”. Cette maladie supprime la douleur du système nerveux. De plus, son corps se régénère de multiples fractures et contusions et ses membres repoussent après une semaine de repos.

Son entraînement: Suite aux différents événements de sa vie, Yoko est un maître du Pencak Silat qu’elle a amélioré afin de devenir une véritable arme. Le Pencak Silat est un art martial rassemblant les nombreuses techniques de combat du monde indonésien, combiné à certaines prises de jiu-jitsu il en devient le style de combat préféré de Yoko.

Son équipement: Elle est équipée d’une tenue qu’elle s'est achetée lorsqu’elle avait le budget du numéro 28 des “Cursed Children”. La combinaison est faite pour réduire l’impacte des chocs contondants à l’aide d’un système à air comprimé ultra sophistiqué. La combinaison possède un design particulier étudié pour faire glisser au mieux les lames évitant au maximum la percée de celles-ci. Cette combinaison intégrale épouse parfaitement le corps afin de donner une meilleure aisance dans les mouvements du porteur. Un add-on a été acheté avec cette combinaison. Un avant bras permettant de fixer une lame courbée. Cette lame se plie et se déplie afin d’être utilisée comme un couteau de combat ou comme une épée.

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